Il y a plus de 50 ans, Thomas Merton, devenu moine cistercien aux Etats-Unis, éditait son livre autobiographique intitulé : " Nul n'est une île " (Edition du Seuil, 1956).
Une paroisse non plus n'est pas une île.
Non, si elle veut survivre, elle n'a plus le droit d'être un enclos calfeutré à l'ombre de son clocher.
Notre communauté paroissiale prend conscience que ce n'est pas pour se réfugier loin de leurs responsabilités que les chrétiens d'aujourd'hui se rassemblent dans une église.
Au temps des premiers martyrs, les chrétiens devaient se cacher dans les catacombes pour pouvoir célébrer ensemble.
Aujourd'hui, dans la plupart des pays, le contexte social est tout autre. Une paroisse doit pouvoir ouvrir ses fenêtres au vent du large, aux diversités sociales ou culturelles et répondre aux appels qui viennent de près ou de loin.
Oui, Notre paroisse « sans frontières » accepte d'ouvrir ses portes en élargissant ses solidarités aux dimensions du monde.
Solidarités avec le monde
Cette image résume bien les grands axes des solidarités vers lesquels tend notre communauté paroissiale. Comme le dit Dom Helder Camara dans son "Credo": " Je ne croirai pas que je n'ai pas à m'occuper de ce qui arrive loin d'ici. Je veux croire que le monde entier est ma maison et que tous moissonnent ce que tous ont semé".
Nul n'est une île