|
Le premier curé nommé comme pasteur de la nouvelle communauté est l'abbé Emile de Myttenaere. Après avoir été durant 15 ans professeur au Petit Séminaire de Malines et curé à St-Josse-Ten-Noode durant 7 ans, il préside dès 1921 aux destinées de la paroisse naissante de Maubroux. Il voit se développer la jeune cité, transforme une grange en chapelle et se consacre à la formation d'une communauté chrétienne fortement soutenue par le patron des papeteries, Auguste Lannoye. Le 19 février 1936, un incendie va détruire la plus grande partie des installations de Genval. Les divisions Papier-peint et Balatum sont anéanties. Mais la force de caractère du patron et une grande solidarité de tous permettent leur rapide reconstruction. L'abbé de Myttenaere en sera témoin et restera à Genval jusqu'à sa mort, le 30 avril 1939.
|
|
L'abbé Louis Moest lui succède en mai 1939. Homme affable, au contact facile, il vit dans le dénuement le plus complet. Sa charité et son audience auprès des jeunes sont les points forts de son sacerdoce. Il crée les premiers mouvements de jeunesse dans notre paroisse. Aujourd'hui, les personnes qui ont fait partie du "Patro" de l'époque s'en souviennent encore avec émotion. C'est cette même année, le 5 novembre 1939, que Monseigneur Carton de Wiart, évêque auxiliaire, procède à la bénédiction de la statue du Christ Roi installée dans la chapelle attenante au choeur. Cette chapelle latérale a été construite à la mémoire et suivant le désir d'Auguste Lannoye, décédé le 29 mai 1938. Les vitraux de cette chapelle racontent la vie de Saint Augustin, le patron d'Auguste Lannoye.
Le 9 août 1942, un nouvel orgue néo-romantique, installé par le facteur d'orgue Delmotte de Tournai, est inauguré. A cette époque, la 2e guerre mondiale sévit avec ses ravages. L'église est ouverte et on y prie avec ferveur durant toute la journée. Un groupe de choristes se forme autour de Firmin Jamart et de ses filles Lucy et Anne-Marie. On chante au jubé, durant le Salut du St-Sacrement. C'est Walter Guns qui accompagne à l'orgue. Firmin Jamart fut donc le 1er chef de choeur de la chorale Saint-Pierre.
Le 5 août 1943, l'abbé Louis Moest décède à l'âge de 47 ans.
|
|
C'est Joseph DECONINCK qui est nommé curé de la paroisse en septembre 1943.
Firmin Jamart décède en 1947. Sa fille Lucy a déjà repris la direction de la chorale. Le 2 août 1949 la consécration de l'église a lieu à l'occasion du 25ème anniversaire de sa construction.
La Chorale Saint-Pierre recrute et s'étoffe peu à peu. C'est l'enchantement à Genval. Les encouragements des paroissiens et l'arrivée d'Alex Fanard, le nouvel organiste, poussent le groupe à chanter les messes en latin pour deux voix mixtes à Pâques, à la Pentecôte, à la fête du Christ-Roi et à Noël.
Le décès du curé Deconinck survient le 20 décembre 1950. |
|
L'abbé Eugène Salens le remplace. En arrivant à Genval, il a déjà une longue et riche expérience. Il a été professeur au Collège Sainte-Gertrude de Nivelles durant une dizaine d'années. En 1930, il devient curé d'Ohain. Il assumera sa fonction de pasteur à Saint-Pierre de Genval de 1950 à 1956. Ce fut une période où la population du lieu s'agrandit considérablement : les papeteries sont florissantes et la paroisse bien vivante.
L'abbé Salens décède le 12 septembre 1956. |
|
L'abbé Franz Descotte devient curé de la paroisse en octobre 1956. Chaque année, il organise une excursion où l'on se retrouve "les pieds dans l'eau". La journée commence par une messe à 6 heures pour ceux qui le désirent, puis départ en bus vers un lieu touristique comme Florenville ou ailleurs en Belgique. Il encourage les mouvements de jeunesse. Il offre chaque année un banquet à l'occasion de la Saint-Cécile pour encourager la chorale qui, à partir de ce moment, participe à des concours et des festivals. En 1970, Lucy Jamart, passe le flambeau. Jackie Moreels devient chef de choeur. Professeur de musique, elle apporte à la chorale une technique musicale appréciée.
L'abbé Descotte était habile de ses mains. C'est lui-même qui a construit l'autel en bois permettant de célébrer la messe face au peuple. Les chaises de l'église étaient alignées sur un tracé brun qu'il avait peint sur le granito. Il eut un peu de peine à accepter certaines réformes du Concile Vatican II. Il décida de se retirer en 1978.
|
|
Le Doyen Norbert Gorrissen avait une longue expérience monastique ayant été moine cistercien à l'Abbaye d'Orval puis professeur de philosophie à l'Université de Sao-Paulo. Mais au Brésil, son enseignement est jugé trop dérangeant pour le régime de l'époque et il décide de rentrer au pays.
En 1978, il est déjà curé de Saint-Sixte quand l'évêque lui demande d'assurer en même temps la fonction de curé à Saint-Pierre. Il le fait avec beaucoup d'efficacité et apporte un esprit plus communautaire dans la paroisse. C'est avec lui que va se développer un soutien de la paroisse au village d'enfants des rues " Crianças do Mundo " du Brésil, une oeuvre créée par un couple de genvalois, Evelyne et Michel van der Meersch. Durant ces années qui suivirent le Concile Vatican II, un vent de liberté soufflait sur l'Eglise. L'abbé Gorrissen écoutait ce vent du changement. Il rassemblait chaque année tous les chrétiens de St-Sixte et de St-Pierre pour une grande Célébration de la réconciliation . Il donnait solennellement une absolution générale à toute cette assemblée en disant:
" Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde !
Qu'il vous pardonne tous vos péchés" .
Ces absolutions collectives furent courantes jusqu'en 2005.
A Bruxelles, Monica Nève avait fondé le "Centre Nativitas" qui accueillait toute l'année les sans logis, leur offrant le gîte et le couvert. A l'approche de Noël, elle organisait un cortège haut en couleurs qui sillonnait les rues de la capitale et chantait pour récolter des fonds pour les pauvres. Norbert Gorrissen invita Monica Nève pour inaugurer à Genval les "cortèges Nativitas", qui, comme à Bruxelles, se déroulaient peu avant Noël. Une crèche vivante prenait place sur une charrette tirée par des chevaux (plus tard, par un tracteur!). Chants et instruments accompagnaient dans les rues. Les gens éclairaient leurs maisons avec des bougies, des lampions, des luminaires de toutes sortes. Ils étaient aux fenêtres pour voir passer la troupe.
Une halte était prévue dans une prairie où les scouts avaient allumé un grand feu autour duquel tout le monde se massait, chantant et dansant. Le cortège se terminait par un concert de Noël soit à St-Sixte, soit à St-Pierre ou à St-Nicolas de La Hulpe. Toujours au profit des SDF de Bruxelles et cela durant une quinzaine d'années.
Plus tard, Monica Nève fut reçue par l'UCLouvain comme "Docteur honoris causa".
L'abbé Norbert Gorrissen a été curé de Saint-Pierre de 1978 à 1982.
|
|
L'abbé Yves Alberty, qui était déjà vicaire à Genval-Saint-Sixte, lui succède comme curé à Saint-Pierre de juillet 1982 à 1988. Sous sa houlette - et avec l'aide du Père Moreau, jésuite de Bruxelles et vicaire dominical - la paroisse se structure et les laïcs s'engagent. Un conseil paroissial est mis sur pied. Pour la première fois, ses membres sont élus par l'assemblée des fidèles. Ce conseil est officiellement installé par Remy Van Cottem, alors évêque auxiliaire du Brabant Wallon.
Les laïcs actifs participent à la mission pastorale de la paroisse.
-
Jeannine David et Didier Servais prennent en charge toute une équipe de catéchistes.
-
La chorale s'engage davantage dans la liturgie,
-
Marie-José Yernaux anime un groupe de visiteurs - visiteuses de malade
-
L'Association des Œuvres Paroissiales (A.O.P.) est créée et prise en charge par Michel Tonglet.
Pendant ce temps, la Fabrique d'église entreprend de grands travaux de restauration de l'église et du presbytère.
En 1988, l'abbé Alberty quitte notre paroisse pour la paroisse Saint-Sébastien de Braine-l'Alleud. Il sera ensuite doyen successivement de Braine-l'Alleud et de Perwez. |
|
En septembre de la même année, l'évêché nous envoie un curé venu de la République Démocratique du Congo, l'abbé Olivier Nkulu Kabamba. Il sera curé de Saint-Pierre de 1988 à 1995 et apportera un beau dynamisme à la paroisse. Il possède le charisme de la communication. L'église qui se vidait de ses fidèles redécouvre une assemblée de plus en plus nombreuse.
Les travaux de l'église et du presbytère se poursuivent. Ils seront menés à bien grâce à une équipe dynamique et éclairée conduite par André Vandiest, Roger Yernaux, Gérard Glibert et Michel Focant. On fit un nettoyage complet des murs de briques.
A cette époque, les enfants, encore nombreux, quittaient après l'évangile et rejoignaient le Père Moreau, Béatrice Pary ainsi que Renée-Claire Spies.
Une messe adaptée aux enfants se poursuivait dans le tout petit local situé entre l'église et le garage, là où sont aujourd'hui les toilettes. Les locaux paroissiaux furent construits quelques années plus tard.
En mars 1995, l'abbé Olivier Nkulu est appelé à d'autres fonctions à Limelette, à Lillois puis, en tant que professeur à l'Université de Montréal.
|
|
C'est l'abbé Ambroise Mutshembe Luhembe Ona-Ndowa, également de nationalité congolaise, qui le remplace. Il sera curé de St-Pierre de 1995 à 2001.
L'abbé Ambroise tente un grand renouvellement en remerciant les plus anciens et les plus expérimentés. Il essaie d'attribuer les fonctions laïques à de plus jeunes. Malheureusement, les jeunes ne se pressent pas au portillon. On assiste à des réunions houleuses. Michel Fiévet est remercié ainsi que Michel Tonglet.
Cela crée un certain nombre de tensions.
En l'an 2000, une partie de la chorale s'oriente vers une musique plus classique avec Herbert Beirens. Ce groupe donnera naissance à "L'Echo du Lac".
L'autre partie se regroupe autour de Paul Spies et de Renée-Claire, notre soliste de toujours, "le lys dans la vallée".
La chorale St-Pierre continue sa mission de chorale liturgique.
L'abbé Ambroise quitte la paroisse en août 2001, rappelé dans son diocèse d'origine de Tshumbe au Congo. Son évêque l'a mis à la disposition de l'archidiocèse de Kinshasa au centre interdiocésain.
|
|
Un nouveau curé, l'abbé Salvator Ntibandetse, nous arrive du Burundi le 15 septembre 2001. Il va poursuivre la mission pastorale pour le bonheur de tous.
En 2004, Salvator encourage un groupe de jeunes à lancer un des premiers Sites paroissiaux de la région qui deviendra "www.genvalsaintpierre.org", un Site qui a pris de l'ampleur et continue de communiquer sur les réseaux sociaux avec de nombreux internautes. Ces 6 dernières années, nous y avons enregistré plus de 22000 visiteurs. Google vient de nous féliciter pour la mise à jour de la Paroisse Genval Saint-Pierre, qui a été vue plus de 40 000 fois. C'est notre "paroisse Hors-les-murs" ! Le Site est pris en charge par Denise Wagner et Paul Spies.
Avec Salvator, des espaces de solidarité sont ouverts. Des synergies sont renforcées entre notre paroisse et la "Conférence de Saint Vincent de Paul" de la Commune de Rixensart.
Après la messe du dimanche, un moment de convivialité est organisé au local paroissial. Ce moment existe depuis le 17 avril 2004 et porte le nom d' « Espace–Rencontre ».
Des conférenciers venaient parfois nous entretenir de sujets divers. C'est ainsi que nous avons accueilli - entre autres -
-
Pierre Ferrière sj et Isabelle Meeûs, le dimanche 12 juin 2005 pour nous parler d'Etty Hillesum
-
Martine & William REY le dimanche 22 janvier 2006 sur "Ces différences qui nous rapprochent"
-
Eric HAGE , aumônier à l'hopital St Pierre d'Ottignies , le dimanche 23 avril 2006
-
Ou encore, le milieu carcéral, vu par un aumônier de prison, le Père André Gourdet
-
Le 7 décembre 2008 c'est avec Louise Dallaire que nous avons été à la découverte du peuple « Peul Woodabé ».
-
Le 3 mai 2009, nous écoutions Gabriel Ringlet nous parler de son livre « Ceci est ton corps ».
Durant le carême des années 2005 ou 2006, nous avions pris l'habitude de célébrer des liturgies de proximité. L'eucharistie une fois par semaine, (souvent un mardi) non pas dans l'église paroissiale, mais dans une famille. L'idée était de sortir de l'église pour aller à la rencontre des gens et célébrer dans une maison, au coeur d'un quartier un peu comme aux premiers siècles. Une Eglise qui va vers les gens et rejoint les personnes dans leur milieu de vie, qu'elles soient riches ou dans le besoin, malades ou bien portantes… Le fait de partager l'eucharistie autour de la table familiale, celle où toute la famille prend chaque jour ses repas, est un signe très parlant. A chaque célébration, on découvre des visages nouveaux.
Ces "messes domestiques" ont permis à de petites communautés de se regrouper au niveau d'un quartier, dans divers coins de la paroisse.
Depuis plusieurs années, des chrétiens catholiques, protestants ou proches de l'orthodoxie souhaitaient la formation d'un groupe sensible à l'appel de l'évangile « Qu'ils soient un » (Jean 17) et dont l'objectif serait de dialoguer entre chrétiens de tous bords, de se parler pour mieux se connaître.
L'abbé Salvator restait en retrait par rapport à ce projet. En 2007, il se montra plus disposé à partager ces idées et c'est alors qu'une "équipe oecuménique" vit le jour. Depuis lors, cette équipe organise chaque année une rencontre de prière des chrétiens de toutes confessions dans l'unité; elle s'est engagée à détruire les murs qui séparent les chrétiens les uns des autres, à laisser là nos disputes passées et vaines, à être inventifs et à trouver de nouveaux chemins pour marcher, main dans la main, et témoigner d'un même évangile.
Fonder une chorale de jeunes pour la messe du samedi à 18h., c'est aussi une idée de Salvator. Ceux et celles qui ont répondu à l'appel avaient à l'époque plutôt 45 ans que 15 ou 18 ans ! Mais qu'importe. Annick Hellebuyck accepte la direction de ce groupe, une chorale qui portera le nom de "La Christalide".
Suite aux terribles années du génocide au Burundi, on a recensé 1.200 orphelins de père et de mère dans la paroisse de Matara et ses succursales (30.000 habitants).
Durant de nombreuses années, la paroisse St-Pierre de Genval s'est investie pour venir en aide à cette région éprouvée d'Afrique dans le but de permettre l'accès aux études à plusieurs jeunes et d'apporter un soutien au centre culturel local. En 2007, « Noël pour Matara », une action en faveur des orphelins de Matara au Burundi, a suscité un bel élan de solidarité. Des gens de tous les secteurs de la paroisse se sont mobilisés pour apporter leur participation culinaire, artisanale, artistique ou logistique.
Beaucoup ont soutenu cette initiative par leur présence, leur générosité et leur sympathie.
Résultat : la somme de 1884 Euros fut remise à l'archevêque du Burundi lors de son passage en Belgique. Cette somme devait servir à financer les études secondaires de ces jeunes adolescents.
Le 13 septembre, un jumelage est signé entre la paroisse Saint-Raphaël de Matara (Burundi) et celle de Saint-Pierre de Genval .
La paroisse St-Pierre décide alors d'octroyer une bourse à de jeunes orphelins de Matara, cette paroisse étant la paroisse d'origine de l'abbé Salvator. La Fondation Roi Baudouin apporte sa collaboration à ce projet.
En 2009, les messes du dimanche matin sont diffusées sur les antennes radio de la RTBF durant tout le temps de l'Avent et le jour de Noël (du 15 novembre au 25 décembre).
L'abbé Salvator quittera notre paroisse en septembre 2010 pour assumer d'autres responsabilités dans les paroisses d'Ottignies et de Louvain-la-Neuve. |
|
Le 12 septembre 2010, c'est l'abbé Tchuma Kagoma ( de l'archidiocèse de Mbandaka-Bikoro en République Démocratique du Congo) qui lui succède et reprend le flambeau. L'abbé Tchuma a obtenu une licence en théologie dogmatique à l'UCL ainsi qu'une licence en pastorale et catéchèse.
Il continue les actions entreprises par ses prédécesseurs et est apprécié pour son ouverture d'esprit.
Durant tout le temps pascal de 2013, du 7 avril (jour de Pâques) au 19 mai (jour de Pentecôte), les messes du dimanche matin sont diffusées sur les antennes radio de « la Première » de la RTBF et relayée par « RTBF International » depuis l'église St-Pierre de Genval .
L'évêque demande à l'abbé Tchuma d'assurer en plus la fonction de curé à la paroisse de Saint-Sixte.
Le week-end du 7 septembre 2014, le choeur des Petits chanteurs de Munich "Junge Chöre München" , est une nouvelle fois accueilli dans notre paroisse. Les genvalois de Saint-Pierre sont fiers de les accueillir et de les héberger à nouveau. Une manière d'exprimer l'idée d'une Europe ouverte qui se construit sur des échanges interpersonnels et où la musique favorise une meilleure entente entre les peuples.
L'abbé Tchuma reçoit aussi mission de l'évêque de mettre en place une Unité Pastorale afin de rendre nos paroisses plus missionnaires et stimuler entre elles le dialogue, les échanges et la communication.
Alain David, diacre permanent, collabore à cette entreprise. Il met en place un Site "bourgeros" qui relie entre elles les 4 paroisses de Genval, Rosières et Bourgeois.
L'abbé Tchuma est aussi à l'origine d'une fondation pour les villages de la région de Boende en République Démocratique du Congo, dans l'actuelle province de la Tshuapa. Cette fondation est engagée sur le terrain de la santé, de l'enseignement, l'agriculture et de l'élevage. Elle se met au service de tous les habitants. Là, tout le monde se donne la main et on travaille ensemble: chrétiens de toutes confessions, musulmans et autres !
Le 5 novembre 2017, pour fêter les 75 ans de la chorale St-Pierre, nombreux sont les anciens choristes qui ont rejoint l'église. Deux anciens curés, Yves Alberty et Olivier Nkulu viennent célébrer ce jubilé avec notre curé Tchuma. La chorale a chanté le Psaume Hébraïque de Lewandovsky, la Prière de Jean Sibelius, le Sanctus de la Missa Luba et la grande Entrée "S'nami bog" en slavon. L'assemblée a été très émue lorsqu'il a été fait mémoire des choristes disparus. Ensuite, un apéritif rassemblait tout ce monde dans la plus grande sympathie.
Les énormes lotissements des anciennes Papeteries voient croître la population vivant sur le territoire de la paroisse. Grand défi pour l'avenir... Alain David, diacre permanent et Alexis Ndindabahizi, vicaire dominical sont là en renfort.
Durant toute la période de confinement "covid 19", le nombre de personnes présentes étant nécessairement réduit, il y eut 2 eucharisties chaque samedi et chaque dimanche. Certaines furent diffusées sur facebook. Une "chronique du dimanche" publiée chaque semaine sur le Site servait alors de lien entre les paroissiens et les amis proches.
Et nous voilà en 2022. La paroisse de Maubroux fête ses 100 ans d'existence tandis que la chorale St-Pierre fête ses 80 ans. |
L'église Saint-Pierre de Genval a été le témoin privilégié de la naissance et du développement d'un village autour d'une grande entreprise. Elle a largement contribué à faire de Genval-Maubroux un lieu où toute une population: - ingénieurs, ouvriers, artisans - ont vécu, travaillé et chanté ensemble.Nous venons de fêter le centième anniversaire de cette paroisse.
Mes recherches ont permis de mettre à jour quelques aspects de son histoire et de son patrimoine. Peut-être y a-t-il parmi vous - lecteurs - des témoins qui pourraient nous conter d'autres événements qui ont fleuri ici.
N'hésitez pas à les faire connaître.
Paul Spies. Juillet 2022
Eglise St Pierre Prêtres